Le tome 24 de Dragon Ball Super arrive avec une charge émotionnelle particulière. Sur le plan narratif, l’armée du Ruban Rouge tente une ultime manœuvre : Carmine mise sur les Saiyaman X1 et X2 pour neutraliser Gohan et Piccolo. Pendant ce temps, sur la planète de Beerus, Broly poursuit son entraînement, et l’éveil de la forme Beast de Gohan fait basculer les événements.
Ce qui distingue ce volume, c’est son contexte éditorial : Akira Toriyama a retouché plusieurs chapitres peu avant sa disparition. Ces derniers ajustements confèrent au tome une dimension presque testamentaire, où chaque case peut se lire comme un salut discret du créateur. L’émotion affleure d’elle-même, surtout dans l’avant-dernière case du chapitre 103 où Piccolo, figure chère à Toriyama, adresse un geste d’au revoir qui résonne fortement.
💥 « la relève est assurée » : un titre lourd de sens
Le titre du volume — « la relève est assurée » — n’est pas anodin. Le tome fonctionne comme un bilan : il dresse l’état des forces, mesure les progressions de puissance et redéfinit les rôles possibles des protagonistes dans la saga Super. On y trouve des entraînements, des affrontements calibrés, de l’humour et des passages destinés à établir qui pourra porter la série à l’avenir. Le propos n’est pas spectaculaire : il est introspectif et rempli d’un sens du passage de témoin.
✨ Simplicité narrative, puissance symbolique
Sur la forme, l’arc reste fidèle aux mécanismes de Dragon Ball : montée en puissance, scènes d’entraînement, confrontations amicales. Pourtant, la simplicité de l’intrigue sert un propos plus vaste — celui d’un adieu implicite et d’une préparation du terrain pour la suite. La dernière partie du tome, qui fait la part belle aux péripéties lycéennes de Trunks et Goten, apporte une respiration nécessaire et rappelle l’attachement de Toyotarô à ces personnages.
🔭 Et après ? perspectives et patience
Toyotarô confirme qu’un nouvel arc est prévu ; la piste de Black Freezer circule déjà. Mais attention : ce sera le premier arc sans implication directe de Toriyama, et il faudra du temps pour juger la continuité. Ce tome 24 se lit donc comme une étape charnière : imparfait dans sa structure, profondément touchant dans son contexte, et essentiel pour comprendre la direction future du manga.
Verdict : un volume simple en apparence mais riche en symbolique — un vrai hommage, et une transition palpable.
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