« Dans dix mois, l’espèce humaine s’éteindra. »
Ce n’est pas un rêve, ni un film. C’est ce que le monde apprend quand une météorite géante est annoncée en collision avec la Terre. Face à l’inéluctable, le gouvernement japonais lance le projet Ginga Rocket 🚀 : une fusée pour envoyer dans l’espace les derniers messages de l’humanité. Quelques mots, des photos, des fragments de souvenirs… un dernier écho dans la Voie lactée 🌠.
🧍♀️ Des tranches de vie poignantes
Dans ce premier tome, on suit une jeune infirmière confrontée au vide affectif après que son compagnon l’a quittée pour retrouver sa famille. Puis, on découvre le point de vue de ce même ex, perdu dans un aéroport, incapable d’avancer. Deux histoires, deux regards sur la résignation, la colère, la tendresse, et ce besoin instinctif de laisser une trace, même minuscule.
Chaque chapitre est une parenthèse de vie fragile, racontant la façon dont les gens s’adaptent, ou non, à la fin imminente. Il ne s’agit pas d’un récit d’action, mais d’un drame intime et doux-amer 😢, où l’émotion naît des gestes ordinaires.
✍️ Un début un peu flou, mais une ambiance marquante
Le démarrage peut sembler brouillon, avec quelques flottements dans la narration. Mais une fois embarqué, le lecteur se laisse porter par cette mélancolie latente. Le trait graphique, bien que simple et parfois peu détaillé ✏️, sert justement cette atmosphère contemplative. Il y a du non-dit, de la retenue, et c’est ce qui rend la lecture touchante.
💬 Un écho touchant et humain
Le manga ne cherche pas à dramatiser la fin du monde. Au contraire, il s’attarde sur l’humanité ordinaire, sur ces mots que l’on n’a jamais osé dire, sur ces petites décisions qui prennent soudain un poids énorme. C’est intimiste, bouleversant, et d’une justesse étonnante pour un premier tome.
Le manga Le Dernier écho de notre existence (Tome 1), est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 8.50€