Ce tome 2 de Doomsday War reprend directement là où le premier volume nous avait laissés : le duel acharné entre Hasuichi, le représentant japonais, et Albie, son adversaire anglais. La tension monte d’un cran, car la survie d’une nation entière dépend de l’issue de ce combat.
Natsuko Uruma nous plonge dans un récit sombre et nerveux, alternant flashbacks émouvants, combats viscéraux et réflexions sur la nature humaine. L’autrice explore avec intensité le poids d’une défaite et la façon dont les foules peuvent rapidement transformer un héros en bouc émissaire.
🎨 Dessin et scénario : entre tension et désespoir
Le dessin de Natsuko Uruma garde toute sa puissance : poses spectaculaires, découpage rapide et impacts qui frappent fort sans tomber dans le gore excessif. Les pouvoirs inspirés des catastrophes naturelles – brumes toxiques, plantes déchaînées – enrichissent l’esthétique apocalyptique.
Côté scénario, ce tome continue de livrer une critique acerbe de l’humanité. Les foules haineuses, prêtes à sacrifier un perdant pour leur propre catharsis, renforcent la dimension psychologique de l’intrigue. Entre deux combats, les dialogues offrent de vraies respirations, rendant les enjeux plus humains et poignants.
🩸 Verdict : un seinen qui cogne fort
Ce second volume confirme que Doomsday War est un seinen survival efficace et sans concession. On y retrouve tout ce qui fait le sel d’une bonne dystopie : violence maîtrisée, enjeux politiques et sociaux, et un rythme haletant.
Un titre qui séduira les amateurs de tournois nerveux et de critique sociale musclée, tout en promettant un prochain round encore plus brutal et spectaculaire.
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