Ce récit autobiographique nous plonge dans la Corée du Sud dans les années 1980 et 1990, en pleine période d’instabilité politique, à l’aube d’un nouveau gouvernement qui succède à une dictature. Suite à son implication dans des manifestations d’étudiants et de syndicats réclamant la fin de la corruption et la révélation des malversations de l’état, le jeune militant et dessinateur, Yongmin, se retrouve condamné en prison. De là, nous entrons dans son quotidien carcéral, où il renforcera son indignation contre un état oppresseur, au travers de ses discussions avec ces codétenus, ses écrits/lettres et ses dessins…
Ce « huis-clos pénitentiaire » n’est pas qu’une BD sur le quotidien intraitable des prisons en Corée du Sud à cette époque, mais aussi une trace de ce qui pourrait être un « combat pour l’histoire » face au révisionnisme. Appeler par un devoir de mémoire, Kim Hong-Ho se met en scène au travers de Yongmin, en défenseur de liberté d’expression !