Mode de vie français VS japonais au travers de l’humour frais et décalé de JP Nishi, le manga enfin disponible aux éditions Kana.
Résumé : 1996, Japon… Une Française atterrit à l’aéroport de Narita… Karen a 26 ans. Elle est née en France et y a grandi. Directrice technique pour une chaîne de télévision, elle choisit une destination plutôt insolite pour passer ses cinq semaines de congés payés : le Japon ! Elle était loin de s’imaginer que ce pays, qu’elle avait choisi un peu au hasard, allait changer le cours de sa vie.
Un aéroport propre, un système qui fonctionne et respecte les horaires fixés, la foule de Shibuya, les différents looks extravagants, les annonces de la ligne Yamanote, les téléphones portables et l’i-mode, le kabuki, les kimonos, les toilettes… Tout ce qui fait le charme du Japon, parfois même là où on ne l’attend pas !
Avis Manga – Ivre du Japon
La journaliste Karyn Poupée vit et travaille au Japon depuis des années. Pourquoi ce choix, comment s’est-elle retrouvée là-bas ? C’est ce que nous raconte J.P. Nishi. Parcours qui va nous emmener du milieu des années 90 jusqu’à 2013 et la période post Fukushima.
Première fois à Tokyo, et arrivée « sur une autre planète », qui vont la séduire et lui donner envie de revenir malgré les difficultés de cette langue, de cette culture, si différentes des nôtres. Ce récit devrait être l’occasion d’aborder avec humour ces différences culturelles qui ne manquent pas de nous surprendre, mais également d’en apprendre sur la société japonaise au quotidien.
Extrait du manga – Ivre du Japon
Ce manga est simple et autobiographique, l’histoire nous raconte l’histoire de Karen, ou Karyn Poupée, journaliste française qui va littéralement tomber en amour avec le Japon lors de vacances passées dans ce pays en 1996.
Le récit est bien évidemment non seulement intéressant mais aussi instructif, les différences entre la France et le Japon étant flagrantes et souvent drôles. Le problème et que chaque chapitre comprend exactement 8 planches et la plupart du temps de la même manière, et le coté redondant au niveau de la lecture ce fait vitre ressentir. Ce qui est normale, car ce récit a d’abord été publié dans un magazine, donc plus digeste… Il est donc préférable de ne lire que quelques planches régulièrement pour éviter le caractère répétitif et monotone.
Les dessins de J.P. Nishi sont caricaturaux et colles parfaitement à ce style d’ouvrages. Au final, Ivre du Japon propose une belle découverte du Japon du début des années 2000 teintée d’humour, dans un manga docu autobiographique.
Le manga Ivre du Japon est d’ores et déjà disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 15€.