Les éditions Ki-oon font une nouvelle acquisition pour leur catalogue, Kamisama School (Kami-sama Gakkou no Ochikobore), une œuvre créée par Natsu Hyuga (scénario), l’auteur renommé des Carnets de l’apothicaire, et illustrée par Modomu Akagawara. Ce manga a commencé sa publication en 2021 au Japon, édité par Hakusensha, et compte actuellement 4 volumes, avec de nouveaux tomes à venir.
Avis manga – Kamisama School (tome 1)
Nous avons été agréablement surpris par le début paisible de ce manga, où l’héroïne Nagi, une jeune fille, nous plonge dans son univers et nous expose sa situation familiale. Le résumé nous permet de bien comprendre tous les éléments. Nous évoluons ici dans un mélange de fantasy et d’environnement scolaire, avec une héroïne forte et déterminée qui ne recule devant rien, malgré un manque de confiance en elle. Peu à peu, elle se révèle avec beaucoup d’humour, faisant fi des remarques et des critiques qui lui sont adressées. Nous trouvons cela extrêmement plaisant, une surprise totale pour nous.
L’héroïne se retrouve propulsée malgré elle dans une académie de magie, l’école des kamis. Le manga se concentre principalement sur sa vie dans cette école. La journée d’intégration et les différents cours sont au programme. Inévitablement, il y a de nombreuses rencontres avec d’autres élèves, des professeurs, ainsi que des humains considérés comme des Kamis dotés de pouvoirs supérieurs. Nous retrouvons ici l’ambiance typique des mangas où les héros fréquentent une école de magie.
L’héroïne possède une particularité essentielle : elle peut communiquer par télépathie avec son frère, où qu’il se trouve. En réalité, c’est surtout lui qui a le pouvoir, et elle doit le bloquer si elle ne souhaite pas communiquer. Cela donne lieu à des situations comiques, en fonction du moment choisi. Nous pouvons facilement imaginer les différentes situations qui peuvent en découler, ouvrant ainsi la voie à de belles perspectives. D’ailleurs, son frère jumeau reste un grand mystère, puisqu’il ne fait pas d’apparition et préfère vivre reclus dans sa chambre.
En fin de compte, nous avons été conquis par cette agréable surprise. Nous avons adoré suivre l’héroïne Nagi, avec laquelle nous pouvons facilement nous identifier. Nous apprécions sa bonne humeur et son sens de l’humour. Malgré son manque de confiance en elle, elle reste déterminée. Nous adorons. Nous attendons impatiemment la suite de ses aventures.
Le manga Kamisama School (tome 1) est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 6.95€
Résumé de la série : Dans le Japon contemporain, la fonction de kami, ou divinité, est attribuée à des humains dotés de pouvoirs surnaturels et détenteurs d’un diplôme d’État, qui sont ensuite employés dans des sanctuaires à travers tout le pays. La grand-mère de Nagi était déesse mais, depuis sa mort accidentelle, personne ne s’est présenté pour la remplacer au temple de la ville. Il y aurait pourtant bien un candidat idéal : Takeru, le frère jumeau de Nagi… Malheureusement, il reste cloîtré dans sa chambre depuis la tragédie, ne communiquant avec sa sœur qu’à travers ses dons de télépathie et de télékinésie.
Dépourvue quant à elle de ce genre de pouvoirs, la jeune fille a malgré tout développé une technique pour couper court à ces intrusions mentales quand elles se font trop insistantes… car Takeru a beau être un reclus, il n’en reste pas moins bavard ! Un matin, Nagi découvre son quartier en émoi. Un petit garçon, pressenti lui aussi pour devenir kami, a disparu ! Elle se lance à sa recherche et le trouve évanoui dans la forêt voisine. Seulement, lorsqu’elle tente de le ramener, elle est stoppée par une force terrifiante ! Qui peut bien utiliser ses pouvoirs pour enlever un enfant ? Tentant le tout pour le tout, elle utilise sa parade psychique anti-Takeru pour repousser l’attaque… et ça fonctionne ! Sans le savoir, Nagi vient de prouver qu’elle est spéciale, et se retrouve enrôlée malgré elle dans l’école de formation des dieux ! Mais comment se faire une place parmi l’élite de la nation quand on ne connaît même pas la nature de son propre don ?