Il était une fois Karin, fraîchement intégrée comme apprentie servante au sein du quartier réservé aux femmes du palais impérial. Dans ce lieu cloîtré, son plus grand souhait était de tisser des liens d’amitié sincères.
Cependant, en tant que fille du haut fonctionnaire le plus redouté de l’empire, elle portait le fardeau de la réputation de son père, souvent perçu comme le cerveau d’intrigues obscures. Malgré ses compétences acérées dans l’art de l’assassinat, Karin aspirait simplement à une existence normale, dénuée de la crainte qu’elle inspirait malgré elle.
Avis manga – Le Palais des assassins (tome 1)
Un soir de tempête, au creux de son désespoir, un jeune homme lui tendit aimablement son parapluie avant de s’évanouir dans la nuit. À sa grande surprise, il s’agissait de l’empereur en personne.
Ce geste inattendu raviva l’espoir dans le cœur de Karin, lui promettant de le servir avec loyauté en retour. Son engagement fut rapidement mis à l’épreuve lorsqu’elle déjoua une tentative d’assassinat visant le souverain, révélant ainsi ses talents dissimulés. Dans l’ombre, elle se jura de veiller sur lui, contre vents et marées.
Naviguer dans les eaux troubles de la Cour Impériale n’était pas sans embûches. Karin se retrouvait confrontée à un dilemme : comment construire des relations dans un environnement où la méfiance régnait en maître ? Bien que ses intentions fussent pures, sa lignée paternelle jetait une ombre néfaste sur sa quête d’amitié. Malgré ses efforts pour se montrer serviable et accueillante, la peur instinctive qu’elle inspirait la condamnait à la solitude.
Entre les lignes de cette histoire, le mystère enveloppait chaque personnage. Le père de Karin, bien que redouté, semblait posséder une facette moins sombre, révélée sporadiquement à travers ses interactions avec sa fille. Cette dualité ajoutait une dimension intrigante à leur relation, teintée d’ironie face aux désirs de Karin de se détacher de l’ombre de sa famille.
Pourtant, un acte de générosité inattendu de la part de l’empereur changea la donne, offrant à Karin une lueur d’espoir dans son obscurité émotionnelle. Ce geste altruiste éveilla en elle une détermination nouvelle, celle de protéger celui qui lui avait tendu la main.
Dans cet univers riche en émotions et en rebondissements, Karin se révélait être un personnage complexe, oscillant entre une innocence presque enfantine et une détermination redoutable. Son parcours, jonché d’obstacles et de dangers, captivait l’imagination, laissant présager des péripéties futures aussi envoûtantes que périlleuses.
À la clôture de cette première épopée, l’attente fébrile d’une suite palpitante se faisait déjà sentir, promettant de nouvelles révélations et aventures enchanteresses.
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