Depuis plus d’une décennie, nous avons eu le plaisir de découvrir les éditions Dragon Ball Full Color au Japon. Cette série, que nous avions alors perçue comme un triomphe, a pris son temps pour arriver jusqu’à nos rivages, en raison de la priorité accordée à Dragon Ball Super. En effet, le manga DBS est apparu en 2015, devenant rapidement notre principale préoccupation chez Glénat, l’éminent éditeur français.
Une chose est certaine, la version française des Dragon Ball Full Color surpasse la version japonaise.
La version française est pratiquement identique à la version japonaise, à une différence près que la VF adopte le grand format des Perfect Edition (14,5 x 21 cm) ! En effet, la version japonaise n’a été publiée qu’au format tankōbon (11,5 x 17,5 cm), similaire aux mangas traditionnels.
Pis encore, la version japonaise n’est même plus disponible en format physique, étant désormais uniquement disponible en version numérique. Le format adopté est donc semblable à celui des Dragon Ball Perfect Edition, bien qu’il ne soit pas aussi imposant que celui de l’édition Hachette de Dragon Ball, qui suit les dimensions du Weekly Shonen Jump, soit le format utilisé pour les chapitres de Dragon Ball lors de leur publication dans les années 80. Il s’agit ici d’un pavé au format B5, mesurant 18,2 × 25,7 cm.
Cependant, à notre avis, c’est une bonne chose, car le matériel utilisé pour l’édition grand format de Hachette est de qualité inférieure, alors que les Full Color de Glénat bénéficient des matériaux haut de gamme des Perfect Edition.
Chaque volume de Dragon Ball Full Color est proposé à 14,95 € en France, alors qu’il coûtait 600 ¥ au Japon (environ 4,80 € selon le taux de change de l’époque). Il est vrai que le prix des Dragon Ball Full Color en France est considérablement plus élevé que celui de la version japonaise, mais une fois de plus, nous obtenons quelque chose de spécial : une édition couleur grand format d’une qualité exceptionnelle.