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Avis manga – Danzai Lock (tome 1)

« Danzai Lock« , le dernier manga des éditions Doki-Doki lancé au Japon en 2022 sur le site Comics Days de Kôdansha, débarque en France en avril.

Ce manga est le fruit d’une collaboration entre deux autrices renommées : Masaki Nonoya, aussi connue sous le nom de Saki Nonoyama, responsable des dessins, et Yasuko Kobayashi, une scénariste célèbre pour ses travaux sur des animes populaires tels que « L’Attaque des Titans », « JoJo’s Bizarre Adventure« , « Gambling School » et « Shakugan no Shana ».

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Avis manga – Danzai Lock (tome 1)

L’intrigue de « Danzai Lock » se déroule dans un univers où toute personne âgée de plus de 15 ans ayant causé la mort de quelqu’un, quelle que soit la circonstance, est automatiquement condamnée à mort. Ces condamnés sont envoyés dans le 6e District Carcéral, une prison à ciel ouvert isolée du reste du monde, accessible uniquement par un train.

Cette prison, qui ressemble à une ville, attribue à chaque prisonnier un temps de vie restant selon la gravité de son crime. Les détenus portent un bracelet indiquant ce temps et un collier électrifié qui se déclenche automatiquement à l’expiration du délai. En cas de défaillance du système, un bourreau est présent pour exécuter manuellement les condamnés.

Cependant, les prisonniers peuvent gagner du temps de vie supplémentaire en travaillant, en participant à des jeux ou à des activités illégales, et peuvent échanger du temps contre de l’argent pour acheter divers biens. Ainsi, chacun doit gérer son temps restant tout en étant constamment conscient de son échéance.

Les autrices posent rapidement et efficacement les bases de cet univers carcéral unique et dystopique où les condamnations à mort sont omniprésentes. L’immersion est facilitée par la découverte progressive de cet univers par Takaya, un jeune garçon récemment condamné après un accident, qui arrive en même temps que Yûshin, un moine remplaçant son prédécesseur disparu.

Derrière son rôle apparent de guide spirituel, Yûshin cache une mission précise et une haine profonde envers les meurtriers pour une raison encore inconnue. Rapidement pris à partie, Yûshin rencontre Kunoji, le bourreau du district, qui cache lui-même des aspects intrigants : une empathie inattendue envers certains prisonniers et la présence mystérieuse de Konomi, une fillette de huit ans.

Yasuko Kobayashi utilise cet univers pour explorer les thèmes de la justice et de la mort, plongeant le lecteur dans un monde où la peine de mort est omniprésente. Les interrogations sur les limites de la justice et sa légitimité sont constantes, notamment à travers les personnages de Kunoji, le bourreau clément, et Yûshin, le moine impitoyable envers les meurtriers. Leurs visions de la justice s’affrontent, offrant des réflexions radicales et potentiellement indignantes sur la justice personnelle.

Visuellement, Masaki Nonoya apporte une efficacité notable. Les dessins, sans être excessivement gore, parviennent à transmettre une atmosphère malsaine et brutale, avec des décors soignés et des designs variés et expressifs.

En conclusion, bien qu’il soit encore trop tôt pour juger pleinement l’intrigue qui commence à peine à se mettre en place, « Danzai Lock » pose des bases solides et intrigantes. La suite de l’histoire est attendue avec curiosité, promettant de continuer à explorer les thèmes de la justice et de la survie dans cet univers dystopique.

Le manga Danzai Lock (tome 1), est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 7.95€

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