Le triptyque d’Éric Hérenguel se conclut avec un dernier opus foisonnant, où l’aventure et l’uchronie se mêlent pour offrir une exploration fascinante d’un Manhattan transformé.
Depuis que Kong a pris possession de l’île en 1933, Manhattan est devenu un véritable écosystème sauvage, interdit au public et sous haute surveillance militaire.
Une Île Transformée et des Habitants Surprenants
Manhattan, évacuée et abandonnée par l’armée américaine, est désormais un territoire sauvage où la jungle luxuriante a repris ses droits. Le règne animal y a évolué de façon surprenante, et d’autres créatures, tout aussi intrigantes, ont trouvé refuge dans cette enclave interdite. Parmi elles, un groupe d’amazones, anciennes orphelines de la débâcle de 1933, est mené par leur reine, Damara.
La population de l’île ne se limite cependant pas aux amazones. On y croise également Jonas Parker, un scientifique audacieux venu étudier clandestinement la faune locale, et Irvin Stone, un photographe aventurier cherchant à immortaliser les mystères de l’île.
Une Course Contre la Montre pour la Survie
Virgil Price, un pilote de l’Air Force One, est un autre des intrus sur l’île après le crash de son avion lors d’une reconnaissance aérienne. Accompagné de son fidèle chien, Spit, il se retrouve pris au piège dans ce territoire hostile. Mais sa disparition ne passe pas inaperçue. Betty Pearl, déterminée à le retrouver, force les autorités militaires à mobiliser des moyens pour le sauver. Pendant ce temps, Virgil lutte pour sa survie dans les geôles des amazones, au cœur d’une jungle où les règles de l’évolution semblent avoir été complètement réécrites.
Un Monde Sauvage aux Multiples Enjeux
Dans cette conclusion palpitante, Éric Hérenguel revisite les mythes et les théories de l’évolution à travers une histoire pleine de rebondissements, où chaque personnage lutte pour sa propre survie. Ce dernier volet promet une aventure intense, marquée par la richesse visuelle de ses illustrations et la densité de son univers.
La série, avec ses influences cinématographiques et ses thématiques d’uchronie, rappelle combien la nature et les créatures mythiques peuvent, dans un cadre narratif aussi audacieux, redéfinir notre perception de l’histoire et de l’évolution.
Ce dernier opus d’Éric Hérenguel est un incontournable pour les amateurs de récits d’aventure, de créatures fantastiques, et de mondes revisités avec une touche de folie et de créativité. Le sprint final a commencé, et l’avenir de ce Manhattan sauvage est sur le point de se jouer.