Paramount+ s’apprête à marquer les esprits avec la série Happy Face, dont la sortie est prévue pour le 20 mars 2025. Inspirée d’une histoire vraie, elle raconte la découverte, par une jeune femme, de la double vie meurtrière de son père. Un récit glaçant qui plonge dans l’univers d’un des tueurs en série les plus troublants des États-Unis : Keith Hunter Jesperson, alias le Happy Face Killer.
Une enfance marquée par la violence
Keith Jesperson, né au Canada, a grandi dans un environnement familial toxique. Victime de la violence d’un père alcoolique et de moqueries incessantes dues à sa grande taille, il développe très tôt un comportement inquiétant. Il commence par torturer des animaux et tente même d’agresser physiquement ses harceleurs. Ce schéma, souvent observé chez les tueurs en série, préfigure les horreurs à venir.
Une carrière avortée et une descente aux enfers
Malgré ses débuts prometteurs, Jesperson voit son rêve de devenir policier dans la Gendarmerie royale du Canada s’effondrer après une blessure. Reconverti en chauffeur de camion, il utilise sa nouvelle profession pour parcourir les routes américaines et commettre une série de crimes effroyables. Ses victimes, souvent des prostituées ou des sans-abri, étaient étranglées, reproduisant les sensations qu’il avait ressenties en tuant des animaux dans sa jeunesse.
La naissance du Happy Face Killer
Frustré de ne pas recevoir l’attention qu’il juge mériter, Jesperson commence à écrire aux médias, signant ses lettres d’un smiley. Ce symbole lui vaudra son surnom macabre : le Happy Face Killer. Bien qu’il ait revendiqué 185 meurtres, il n’a été condamné qu’à la prison à perpétuité pour huit d’entre eux.
Une figure omniprésente dans la culture populaire
Le cas de Keith Jesperson a inspiré de nombreuses œuvres. Des épisodes de la série Esprits Criminels et le téléfilm Happy Face Killer de 2014 avec David Arquette témoignent de l’impact de cette affaire sur l’imaginaire collectif. Plus récemment, sa fille Melissa Jesperson a fait des apparitions médiatiques pour raconter son traumatisme, notamment dans l’émission Dr. Phil.
La série Paramount+ : un angle inédit
La série Happy Face, avec Annaleigh Ashford et Dennis Quaid, propose une perspective inédite : celle de Melissa, la fille du tueur. Ce choix narratif promet une plongée émotionnelle au cœur de l’horreur, entre relations familiales dévastées et quête de vérité.