Après son passage remarqué sur Capitaine Flam chez Kana, Sylvain Runberg frappe fort en s’attaquant cette fois à l’univers mythique de DC Comics. Et pas avec n’importe quelle héroïne : il s’agit de Wonder Woman, icône féminine puissante, au cœur d’une intrigue inédite au souffle mythologique.
Avec le talentueux Miki Montlló au dessin, l’auteur propose une relecture audacieuse des tensions au sein de Themyscira, mêlant enjeux divins, tensions politiques… et intrusion inattendue.
👑 Themyscira secouée par deux événements majeurs
L’histoire s’ouvre sur un séisme symbolique : l’une des Amazones est enceinte. Ce fait, totalement contraire à la volonté des dieux qui ont rendu les guerrières stériles, bouleverse les fondations mêmes de leur société. Cette grossesse interdite marque un tournant dans l’histoire de l’île.
Et comme si cela ne suffisait pas, Harley Quinn, grièvement blessée, apparaît sur les rivages de l’île sacrée, en dépit du bouclier magique censé empêcher toute intrusion. Fuyant la violence du Joker, elle réclame asile et protection.
💥 Sororité, trauma et remise en question
Harley, en proie au doute et au trauma, va bouleverser l’équilibre de Themyscira. Peut-on accorder le pardon à une femme brisée par son passé ? Et ces deux événements sont-ils liés ? Tandis que Diana et Hippolyte s’affrontent sur la conduite à tenir, les Amazones se divisent. Une tension sourde s’installe, annonciatrice d’un possible chaos.
Runberg explore ici avec finesse la complexité de la sororité, de la résilience et de la transmission, tout en injectant une dose de mystère et de tension dramatique rare dans les récits DC.