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Avis comics – Suicide Squad : Blaze (Urban comics)

La Suicide Squad est une série de bandes dessinées régulièrement mise en avant chez Urban Comics, notamment grâce à la visibilité que lui donnent les films, les séries TV et bientôt le jeu vidéo Suicide Squad: Kill the Justice League.

Récemment, les lecteurs ont pu profiter de la fin de la série de John Ostrander, d’une anthologie intitulée Suicide Squad The Worst of ou Peacemaker, de la série courte mais excellente Suicide Squad Renégats écrite par Tom Taylor, ainsi que de Suicide Squad : Get Joker.

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Avis comics – Suicide Squad : Blaze (Urban comics)

Aujourd’hui, c’est Simon Spurrier qui nous livre son interprétation du groupe avec Suicide Squad : Blaze, et cela sous la bannière du Black Label. L’un des points forts de la Suicide Squad, qui est toujours d’actualité aujourd’hui, est avant tout son concept. Modernisée à la fin des années 1980 par John Ostrander, l’équipe est composée de personnages, pour la plupart criminels, prêts à être sacrifiés pour accomplir leur mission.

Ainsi, les lecteurs peuvent suivre leur parcours à travers un champ de mines scénaristique où la mort peut survenir à tout moment. On pourrait penser que tous les membres sont sur un pied d’égalité, mais ce n’est pas vraiment le cas, en particulier pour ceux qui font partie de la continuité principale. Heureusement, cette règle ne s’applique pas à Elseworld, et si le titre Suicide Squad: Blaze est également publié sous la bannière du Black Label, tous les ingrédients sont réunis.

Sans spoiler, l’histoire présente l’intégration de nouveaux membres au groupe par Amanda Waller. Ces derniers reçoivent une injection d’un composé appelé Brasier (Blaze en VO) qui leur confère des super-pouvoirs. Nous ne révélerons pas l’identité de ces nouveaux membres, car ce sont de nouvelles créations, ni la nature de leurs pouvoirs, car cela gâcherait la surprise. Sachez simplement qu’ils rejoignent les membres actuels de la Suicide Squad (Harley Quinn, King Shark, Peacemaker et Captain Boomerang) pour neutraliser un tueur en série.

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Nous avons ici affaire à un groupe de super-vilains pas comme les autres. La Suicide Squad n’a pas à se soumettre aux mêmes règles que la Justice League, étant donné que ses membres ont perdu leurs droits civiques à cause de leurs condamnations. Ils peuvent donc prendre des décisions brutales sans scrupules, tant que cela sert le « plus grand bien ». Mais derrière cette apparente nécessité se cache une hypocrisie gouvernementale flagrante, représentée par Amanda Waller, ainsi qu’une violation de l’éthique et des droits individuels.

Cependant, cela rend l’histoire passionnante et imprévisible, car les idées du scénariste apportent leur propre lot de surprises. Il est impossible d’imaginer la fin de ce volume sans le lire soi-même.

En ce qui concerne le dessin, il est l’une des grandes forces de cette œuvre, avec Aaron Campbell aux commandes. Tout d’abord, son style n’est pas mainstream, ce qui renforce l’idée que ce tome est destiné à un public averti. L’artiste aime jouer avec les contrastes et une version noir et blanc de cet ouvrage serait une merveille à contempler si elle existait.

De plus, le label Black Label garantit une certaine dose de violence, avec du sang, des morts et de la vulgarité.

Enfin, le coloriste Jordie Bellaire est également à souligner pour son choix judicieux de couleurs, qui correspondent parfaitement aux émotions et à l’identité des personnages. C’est tout simplement brillant à certains moments.

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En conclusion, Suicide Squad est une série de bandes dessinées qui a été modernisée par John Ostrander à la fin des années 1980. Cette équipe est composée de personnages, pour la plupart criminels, prêts à être sacrifiés pour accomplir leur mission.

Le Black Label a donné à Simon Spurrier l’opportunité de livrer son interprétation du groupe avec « Suicide Squad: Blaze« . L’histoire est passionnante et imprévisible, car les idées du scénariste apportent leur propre lot de surprises. Les nouveaux membres de l’équipe ont des super-pouvoirs grâce à l’injection d’un composé appelé Brasier (Blaze en VO), mais leur identité est gardée secrète pour ne pas gâcher la surprise. Le dessin d’Aaron Campbell est l’une des grandes forces de cet ouvrage. Le Black Label garantit également une certaine dose de violence, avec du sang, des morts et de la vulgarité. En somme, cet opus est une réussite et fera le bonheur des fans de Suicide Squad.

Le comics Suicide Squad : Blaze est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 17€

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