Dans un ancien lycée de jeunes filles, quatre garçons mignons mais un peu ringards passent leurs journées à tuer le temps de la manière la plus absurde qui soit. Ils forment le « club des fumistes« .
Chaque jour, entre l’arrivée au lycée et la fin des cours, soit 36000 secondes (équivalent à 10 heures), Nishina, Aoi, Maya et Shiro, quatre garçons sans ambition, occupent leur temps au sein du « club de conservation et d’étude des patrimoines culturels immatériels ». Ce club est en réalité une excuse pour imaginer des enquêtes farfelues et répondre à des questions insignifiantes.
En conséquence, bien qu’ils soient parmi les rares garçons dans ce lycée de filles, ils sont mis à l’écart et considérés comme des fumistes, ce qui agace les filles qui aimeraient les voir plus sérieux et intégrés.
Un Shojo qui Déjoue les Stéréotypes
Bien que je ne sois pas amateur de shojo romantique, j’ai trouvé ce manga captivant car il joue avec les stéréotypes des shojos à l’eau de rose pour en détourner les codes et ajouter une bonne dose d’humour.
Par exemple, dans le premier chapitre, les quatre garçons décident de tester le cliché selon lequel courir dans les couloirs du lycée avec une tranche de pain de mie dans la bouche mène inévitablement à une rencontre amoureuse. C’est ce qui arrive à Nishina, taciturne et désabusé par une ancienne blessure sentimentale, lorsqu’il heurte une fille aussi réservée et maniaque que lui, déclenchant malgré lui des sentiments qu’il pensait éteints.
Des Personnages Attachants et Amusants
Les interactions entre Nishina et cette fille sont adorables et hilarantes, et ce n’est que le début. La série explore également d’autres romances, comme celle entre un garçon et sa jolie amie d’enfance qui lui avoue constamment son amour sans qu’il ne la prenne au sérieux, ou encore la brune colérique qui incarne parfaitement le cliché de la Tsundere, une fille hautaine et violente qui cache mal ses véritables sentiments amoureux.
Humour et Autodérision
Les réactions des personnages, tant masculins que féminins, sont pleines d’humour et d’autodérision. Ils sont charismatiques et divertissants, malgré des visages parfois un peu trop similaires. Le dessin, efficace et expressif, renforce les passages humoristiques et sentimentaux, rendant la lecture encore plus agréable.
Conclusion
Alors que le genre shojo romantique n’est pas habituellement mon préféré, ce manga a su capter mon intérêt grâce à sa manière intelligente de détourner les codes du genre, tout en offrant une histoire aussi drôle que touchante. Si vous cherchez un shojo qui sort des sentiers battus, 36000 seconds in a day est une lecture incontournable.
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