Mangaka a commencé sa carrière il y a quelques années en publiant des histoires courtes pour le magazine Comic Beam, qui ont été regroupées au Japon en 2022 dans un recueil. Tôryûmon Takeda, l’autrice en question, a récemment captivé l’attention des lecteurs francophones avec sa première série, le road trip intitulé BADDUCKS, édité par Ki-oon.
À peine trois mois après la conclusion de cette série, Takeda revient avec sa deuxième série, DOGA (également connue sous le nom de « Doga of the Great Arch »), lancée au Japon seulement quelques mois auparavant sur le site Web Action des éditions Futabasha, là où elle avait déjà présenté BADDUCKS.
Avis manga – DOGA of the Great Arch (tome 1)
DOGA nous transporte dans un univers fictif, débutant à Sotelna, une contrée réputée pour sa chaleur et entourée par un vaste désert. Nous y rencontrons Yoterda va Sotelnoa, un aristocrate destiné à devenir le prochain dirigeant de la région. Cependant, il aspire actuellement à s’échapper de son statut et du manoir familial pour explorer le monde, encouragé en cela par son frère aîné, Bjork.
Lorsqu’il se risque dans les bas-fonds de Leoure, la cité du désert, pour la première fois de sa vie, il se fait rapidement poignarder pour son argent. Sa vie est miraculeusement sauvée par Moria, une bricoleuse talentueuse, qui le transforme en cyborg temporairement, avec un équipement qui ne durera qu’un an, voire deux avec de la chance. Yoterda garde espoir en la légende des sirènes capables de restaurer son humanité, mais pour cela, il doit atteindre la mer malgré les défis posés par son corps de métal. Il convainc alors Doga, une orpheline débrouillarde habituée à se battre pour survivre, de l’aider dans ce périple périlleux.
Après huit pages en couleurs captivantes, Takeda lance une aventure pleine de promesses, reprenant la formule de BADDUCKS avec un parfum de voyage et des personnages principaux atypiques. D’un côté, un jeune aristocrate réduit à un état de cyborg dépendant, de l’autre, une Doga fascinante, élevée dans la rue sans éducation formelle, mais pleine de détermination et de ressources.
Malgré leurs différences, les deux personnages partagent un désir ardent de liberté, un thème déjà exploré dans BADDUCKS mais abordé différemment. Ce premier volume nous plonge dans l’univers de Sotelna et de Leoure, dévoilant leurs spécificités, leurs inégalités sociales et leurs mystères. L’aspect visuel de l’œuvre, que ce soit dans les décors, les costumes ou l’architecture, contribue à créer une immersion captivante.
En résumé, ce premier tome pose solidement les bases de l’histoire, suscite l’intérêt pour les personnages et leur périple à venir, et promet une aventure palpitante. Après le succès de BADDUCKS, Takeda semble prête à conquérir à nouveau les lecteurs avec cette nouvelle série.
Le manga DOGA of the Great Arch (tome 1), est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 7.95€