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Avis manga – Escale à Yokohama (tome 8)

Nous avons été témoins de la destruction causée par un typhon sur le café d’Alpha, ainsi que de son désir ardent de le restaurer à son ancienne gloire. Pour elle, cette tragédie s’est transformée en une opportunité exceptionnelle de réaliser son rêve profond de découvrir le vaste monde qui s’étend au-delà de ses horizons familiers.

Après avoir confié son scooter à Takahiro, notre héroïne a entrepris un périple à pied, au cours duquel elle prévoyait de travailler ici et là tout en explorant des terres inconnues.

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Avis manga – Escale à Yokohama (tome 8)

Comme nous l’avions anticipé après le captivant septième tome, « Escale à Yokohama » prend une tournure légèrement différente à partir du huitième opus. Dans cette suite, nous suivons la femme-robot attachante lors de son voyage, une aventure qui élargit considérablement ses horizons et satisfait sa curiosité insatiable pour la découverte.

Elle se contente désormais de découvrir et d’apprécier divers lieux à son propre rythme, sans hâte : Kamakura, le lac Shônen (autrefois la plaine de Sagami), et enfin le mont Fuji, qu’elle peut enfin contempler de près. De plus, elle a enfin l’occasion de vivre des expériences qui ont longtemps éveillé sa curiosité, notamment à l’aérodrome d’Atsugi, où elle découvre un avion en personne, une expérience des plus fascinantes. Elle fait également face à des moments surprenants et complexes, comme un incendie. Et bien sûr, elle fait de nouvelles rencontres, notamment avec un homme avec qui elle partage un moment éphémère à cueillir des châtaignes, et elle est étonnée de rencontrer Non, un robot masculin, alors qu’elle pensait que tous les robots étaient nécessairement des femmes.

Ainsi, l’horizon d’Alpha s’élargit, tout en maintenant le même rythme et la même tonalité que les tomes précédents. Dans l’univers visuel et narratif de l’auteur, chaque petit détail du quotidien peut être une source de bonheur, que ce soit par l’observation, la vie ou, surtout, le ressenti. Bien sûr, Alpha parcourt à pied en une journée ce qu’elle aurait pu parcourir en une heure en scooter, empruntant parfois des routes qui semblent interminables, mais c’est précisément cela qui lui permet d’apprécier chaque moment et chaque petit détail qu’elle rencontre. De plus, certaines de ces routes auraient été impraticables en scooter.

Le temps continue de s’écouler, et bientôt une année complète s’est écoulée depuis le début de son voyage. Bien qu’Ashinano ait le don de créer une atmosphère intemporelle, il est indéniable que le temps passe, en observant inévitablement ses amis grandir ou vieillir, et en se demandant ce qu’Alpha fait, elle qui doit sûrement leur manquer un peu. Takahiro, qui passe tranquillement de l’enfance à l’adolescence avec son amie d’enfance, Kokone et Maruko… De plus, nous apprécions la brève révélation du lien entre Non et Maruko, prouvant que le monde reste petit malgré sa vaste étendue.

Malgré la perspective différente offerte par le voyage d’Alpha, « Escale à Yokohama » ne perd rien de sa saveur distinctive. Ashinano continue de soigner son rythme, sa narration, ses découpages et ses cadrages propices à l’évasion, ainsi que ses magnifiques planches en couleurs d’une douceur incomparable.

Les tomes 1 à 8 du mangas Escale à Yokohama sont d’ores et déjà disponibles dans toutes les bonnes librairies au prix de 6.95€.

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