Après avoir rencontré quelques malentendus autour d’une photo apparemment suggestive, montrant les fesses de Chisa, et de l’interprétation que Nanaka pourrait en faire, un sacré remue-ménage se prépare pour nos héros avec l’arrivée impromptue de Shiori, la petite sœur d’Iori. Shiori semble bien décidée à ramener son grand frère à la maison, par tous les moyens, ce qui la place au centre de l’intrigue de ce septième volume.
Tout est prétexte à l’humour pour les auteurs, y compris les fantasmes d’otaku qui peuvent émerger chez Kohei en découvrant cette photo de la petite sœur parfaite, à la fois collégienne, mignonne, douce et apparemment un peu trop attachée à son grand frère. Mais est-ce que Shiori est vraiment ce qu’elle semble être ?
Avis manga – Grand Blue (tome 7)
C’est l’un des autres points importants de ce tome, car l’adorable petite sœur réserve bien des surprises. On le pressentait déjà avec cette caméra cachée dans un lapin en peluche envoyé à Iori pour mieux l’observer, mais la jeune fille s’avérera elle aussi un peu retorse, avec des stratagèmes fourbes pour piéger son grand frère et l’emmener à l’auberge familiale, ainsi que des pensées peu flatteuses à son égard. Les réactions farfelues ne manquent pas autour d’elle et de ses plans douteux, entre les fantasmes de Kohei, les tentatives d’Iori de cacher sa vie dissolue et certaines réactions de Nanaka et des autres.
Bien que la plongée ne soit pas très présente dans ce tome, il y a des moments importants, car c’est enfin l’occasion pour Iori de terminer sa certification de plongée. Bien que ce passage soit rapide, il y a tout de même quelques bons moments à en retenir, notamment la nouvelle avancée de notre héros dans le domaine, ainsi que la découverte par Shiori de certaines vertus de la plongée, ainsi que d’une autre facette de son frère lorsqu’il s’y adonne. En fin de tome, le frère se montre même un peu plus attentif envers sa sœur, lui rappelant quelques beaux souvenirs d’enfance.
Ce tome est bien porté par l’entrée en scène de Shiori, avec beaucoup d’humour, mais les auteurs savent aussi, entre deux délires, offrir quelques brefs développements de personnages sympathiques. À noter enfin que l’histoire principale dans ce volume est écourtée pour laisser place à un chapitre « extra » dans son dernier quart, qui aurait finalement eu toute sa place dans le récit et qui s’avère assez amusant, même si l’idée du strip-mahjong a un goût de déjà-vu.
Les tomes 1 à 7 du manga Grand Blue sont d’ores et déjà disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 6.95€.