En divulguant le secret que Iori n’était pas lié par le sang à Chisa et Nanaka, le père des deux jeunes filles et propriétaire du Grand Blue ne se doutait pas que cela aurait un impact si important ! Les membres du club Peek-a-boo se sont alors tous focalisés sur les éventuelles opportunités que notre héros pourrait avoir avec Chisa : serait-il possible qu’il soit réellement en couple avec elle ?!
Sous la pression des autres membres, notamment d’Aina qui est rongée par la peur et la jalousie, Iori est obligé d’expliquer sa relation avec Chisa. Cependant, il fait l’une de ses nombreuses bourdes et crée une gêne énorme entre lui et la pauvre Nanaka, qui ne sait plus quoi faire…
Avis manga – Grand Blue (tome 8)
Le tome commence sur une situation comique hilarante qui met en avant une nouvelle erreur d’Iori, exploitée à merveille par Kenji Inoue et Kimitake Yoshioka. Bien que l’idée soit classique, tout repose sur la mise en scène des gags, le comportement extrêmement inquiet de la pauvre Nanaka et les tentatives absurdes d’Iori pour se rattraper, qui finissent souvent par empirer les choses.
Cette histoire est très amusante et est suivie d’une suite qui, bien sûr, ne se limite pas à cela. On y retrouve notamment une fièvre d’Aina et une nuit de test de courage et de feu de camp riche en rebondissements. De plus, même si la plongée n’est pas présente dans ce tome, une grande partie se déroule à l’université (parce que oui, nos héros ont aussi des cours), où Iori et ses amis doivent faire face à un professeur de sciences un peu spécial, mais ils ne sont évidemment pas en reste quand il s’agit de délirer !
Pendant quelques dizaines de pages, les auteurs montrent leur capacité à pousser toujours plus loin l’humour déjanté, en tirant profit du nouveau personnage qu’est le professeur associé. Mais de manière générale, ils n’ont pas besoin de grandes justifications pour insérer des petits gags à quasiment chaque page, jouant avec différents thèmes tels que l’alcool et ses effets, la découverte de Chisa ivre (oui, c’est mignon) ou encore les prétendues déviances de Kôhei (ou ce que ses amis croient être des déviances, comme lorsqu’il propose d’aller dans une école primaire, mais pas pour les raisons bizarres auxquelles vous pensez déjà).
Au final, si vous avez adhéré à l’humour typique de la série dans les précédents tomes, vous serez sans aucun doute ravi de celui-ci, qui regorge de gags en tout genre. De plus, au milieu de cette avalanche de comédie, le duo d’auteurs parvient à distiller quelques notes plus touchantes, notamment à propos de l’amour impossible d’Azusa ou encore le souhait touchant de Chisa de continuer à plonger avec son cousin, en espérant qu’il donne toujours le meilleur de lui-même.
Les tomes 1 à 8 du manga Grand Blue sont d’ores et déjà disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 6.95€.