Un nouvel arc débute, plongeant davantage dans les abysses de l’humanité avec un sujet de « consommation » qui propulse Kujô dans le monde obscur de la pornographie et de la prostitution. L’histoire suit la descente aux enfers de Shizuku, une jeune fille en détresse prête à tout pour suivre son petit-ami.
Avis manga – Kujô l’implacable (tome 4)
Ce qui impressionne dès le départ dans ce manga, c’est la finesse de l’écriture des personnages. Shôhei Manabe réussit à les animer avec un réalisme saisissant. Dans ce quatrième opus, le récit oscille entre deux perspectives : l’enquête menée par Kujô et le quotidien extrêmement sombre de Shizuku. Son récit est à la fois terrifiant et terriblement réaliste, rappelant d’innombrables histoires similaires, chacune aussi glaçante que la précédente.
Sa vie est un enchevêtrement de complexités, commençant dès son enfance où les violences sexuelles étaient monnaie courante, un fardeau qu’elle porte malheureusement encore aujourd’hui. Une histoire authentiquement terrifiante qui saisit le lecteur tout au long de la lecture.
Une fois de plus, une nouvelle avocate fait son apparition, une connaissance des bancs de l’école de Kujô, défenseure acharnée des droits des femmes, bien qu’elle ait du mal à comprendre les motivations de Kujô, tout comme souvent le lecteur. Ce dernier reste un personnage énigmatique.
En fin de compte, un tome intense et sinistre mettant en avant le thème central de la femme à travers les violences sexuelles, la pornographie et la prostitution. Un tome profondément marquant, contribuant à l’attrait continu pour cette série. La quatrième couverture mérite une mention spéciale pour sa beauté saisissante ! Vivement la suite…
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Résumé : Kujô a pris en charge une nouvelle affaire : défendre Shizuku, une jeune femme qui a poignardé son petit-ami. Lors de leur entretien, elle décide de raconter pourquoi la mort de son petit-ami était le seul moyen pour qu’elle puisse « redevenir elle-même ». De son côté, Reiko Kameoka, une avocate de la même promotion que Kujô, compte bien mettre en lumière les abus des sociétés tournant des films pornographiques.
