En 1878, durant la période de restauration Meiji, le Japon a été confronté à une série de défis, notamment des soulèvements de criminels, dont des samouraïs déchus.
Cette situation a déclenché des arrestations massives, suivies d’évasions et de troubles à travers le pays. Pour contrôler cette situation, un immense établissement pénitentiaire a été érigé au milieu du lac Biwa, et les frères Kumō ont été chargés du transfert des détenus.
Avis manga – Laughing Under the Clouds (tome 1)
Cependant, l’histoire prend une tangente inattendue, se concentrant sur un serpent démoniaque nommé Orochi, dont le retour est prévu pour semer la mort et le chaos au Japon. Ce monstre mythique est destiné à habiter un vaisseau, évoquant des drames, des mystères et des rebondissements. Notre récit évitera tout spoiler majeur, car ce manga regorge de surprises.
Ce manga captive par ses révélations intrigantes et ses rebondissements captivants. Le mystère central tourne autour de l’identité du vaisseau, tandis que d’autres énigmes persistent : qui cherche à libérer ou à sceller le navire ? Ces questionnements maintiennent un suspense constant, remettant en cause les motivations des personnages et ajoutant un rythme vif et palpitant à l’histoire.
Notre intérêt se porte particulièrement sur Tenka Kumo, le personnage principal. Sa personnalité décontractée et son côté intrépide sont attachants. Le lien entre Tenka et ses jeunes frères et sœurs, Soramaru et Chutaro, est également un point fort du récit. Soramaru, avec son complexe d’infériorité, est néanmoins parfois trop porté sur une mélancolie adolescente.
En parlant de Chutaro, sa trajectoire post-événement majeur paraît déroutante, ne semblant pas totalement alignée avec sa personnalité établie. Bien que compréhensible compte tenu des événements traumatisants, cette évolution nous a laissé perplexes.
Le manga introduit également Hirari Abeno, un policier amputé ayant des rêves énigmatiques impliquant une femme inconnue. Cette sous-intrigue, bien que captivante, semble précipitée dans son développement, suggérant un besoin de plus de temps pour être pleinement appréciée.
Certaines voix suggèrent que cette intrigue aurait pu être omise. Nous comprenons en partie cet argument, car bien qu’apportant des éléments essentiels, son intégration semble hâtive, nécessitant un approfondissement pour une meilleure cohérence. Parallèlement, le personnage de Sousei Abeno, le frère perdu de Kanda, nous intrigue, mais nous aurions apprécié un développement plus approfondi de son histoire, car il semble comporter des facettes inexploitées.
Cependant, notre principale déception réside dans la conclusion. Sans dévoiler de détails spécifiques, la fin du manga aboutit à un énorme combat de boss où l’auteur semble avoir éprouvé des difficultés à fournir une résolution convaincante pour les héros. Cette partie laisse une impression d’inachèvement et manque de crédibilité dans son explication.
En somme, bien que présentant des personnages attachants et des rebondissements captivants, ce manga pâtit de certains développements hâtifs et d’une conclusion décevante. Il a le potentiel d’approfondir davantage ses intrigues secondaires et ses personnages pour offrir une expérience plus satisfaisante.
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