🌿 Une conclusion marquée par la désillusion
En seulement 8 tomes, Yumeji a bâti un univers de fantasy naturaliste qui rappellera aux lecteurs les œuvres de Hayao Miyazaki. Ce dernier tome nous plonge dans la quête de Pilly, arrivée enfin dans l’Éden tant espéré. Pourtant, ce paradis rêvé se révèle bien différent de ce qu’elle attendait.
La désillusion est poignante : perdue, confrontée à une violence inattendue, Pilly semble sombrer. Mais grâce au lien indéfectible qu’elle a noué avec son familier, elle trouve la force de se relever et de lutter. 💫
⚔️ La lutte entre l’homme et la nature
Ce tome met en avant le conflit entre la nature et le monde des hommes, avec une approche intéressante : la nature, elle aussi, devient une menace. Racines, lianes et artefacts végétaux servent à illustrer des combats spectaculaires, même si la mise en scène reste parfois prévisible. Le duel contre Zakum apporte une tension finale réussie, malgré une conclusion un peu rapide.
🌸 Un message puissant malgré des faiblesses
Si l’on peut reprocher au récit quelques ficelles trop visibles et un rythme parfois précipité, le message central touche en plein cœur : tout le monde peut commettre des erreurs, mais tout le monde peut aussi se racheter. Cette fable humaniste et sororale, où la paix naît au prix de la douleur et de l’épreuve, laisse une impression forte.
Yumeji signe une œuvre authentique et sincère, imparfaite mais profondément touchante. L’émotion, la poésie et le message sont bien présents, et il est difficile de quitter ces personnages attachants. 🌟
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