Dragon Ball Z: Kakarot est maintenant disponible sur les consoles de nouvelle génération, PlayStation 5 et Xbox Series X|S. Les développeurs avaient promis des améliorations graphiques et de performances pour une meilleure expérience de jeu. En termes visuels, on peut constater des textures plus détaillées, des environnements plus fournis en végétation et de l’eau avec des reflets.
Cependant, il ne s’agit pas d’une révolution graphique par rapport à la version précédente sur PS4. Il est possible de choisir entre « Qualité graphique » et « Performances« . Le choix personnel est de privilégier la fluidité d’animation en mode performance pour les combats emblématiques de la licence.
Les fans apprécieront de revivre l’histoire des mangas/animés, les combats sont dynamiques mais la partie RPG est moyenne avec un farming ennuyeux et des quêtes secondaires peu intéressantes. Le temps de chargement est très rapide.
Les amateurs de jeux de cartes à collectionner seront heureux de savoir que le DLC gratuit Dragon Ball Card Warriors est immédiatement disponible, mais uniquement en mode contre la console car le service de jeu en ligne a été arrêté. Pour les fans qui n’ont pas encore acheté une version précédente, cette version « next gen » de Dragon Ball Z: Kakarot est la plus aboutie disponible en édition standard boîte et digitale : Deluxe contenant le season pass 1 et un objet de cuisine deluxe, Legendary contenant les season pass 1 et 2, un objet de cuisine deluxe, un objet de cuisine légendaire et surtout le pilier de Tao Pai Pai comme moyen de transport amusant.
Dragon Ball Z : Kakarot – Une immersion parfaite !
Dragon Ball est une licence qui a su traverser les générations, comme en témoigne le succès récent de Dragon Ball FighterZ. Le public reste toujours aussi enthousiaste pour l’univers de Dragon Ball Z. Cependant, cela suffit-il pour que Dragon Ball Z : Kakarot soit un succès ? Le studio CyberConnect2, qui est en charge de ce titre, est connu pour son savoir-faire et sa capacité à jouer sur le fan service.
Dès le lancement du jeu, on est immédiatement frappé par la musique remastérisée et les voix originales en japonais, pour une immersion totale dans l’univers de Dragon Ball Z. Le jeu nous plonge dans l’histoire de la série, depuis l’arc des Saiyens avec l’arrivée de Raditz sur Terre, jusqu’à la mort de Buu. Chaque arc est découpé en épisodes, comme dans la série, avec une voix off pour annoncer le début/fin de chaque chapitre. On démarre donc l’aventure avec Goku et Gohan qui se promènent près de chez eux. On peut rapidement constater que l’environnement est bien modélisé et fidèle à l’anime.
Dragon Ball – Une histoire et des combats épiques
Le jeu nous propose également des activités annexes telles que la pêche et la cuisine, qui nous permettent de nous détendre entre les combats. J’ai testé le jeu sur PlayStation 4 et la maniabilité avec la manette est plutôt bonne, intuitive, sauf pour la gestion de l’altitude en vol, qui utilise L3 pour voler plus rapidement ou courir plus vite. Cela fonctionne, mais peut prendre un peu de temps à s’habituer.
En cours de jeu, on est introduit aux « orbes Z« , qui servent à améliorer les compétences de vos personnages (Goku, Gohan, Piccolo, Vegeta, etc.). Ces orbes permettent de débloquer de nouveaux niveaux de compétences et de débloquer de nouvelles capacités. Par exemple, vous pourrez rendre votre Masenko (tir énergétique de Gohan) plus puissant ou le passer en super Masenko. Cependant, j’ai été un peu déçu par le fait que ces orbes sont absolument partout, au sol, en l’air, sous l’eau, etc. Cela casse un peu l’immersion pour un jeu de rôle action, surtout que l’on se rend compte après quelques heures que c’est inutile, car éliminer un monstre rapporte également des orbes et est beaucoup plus rentable que de passer du temps à voler en rond pour en récolter.
Le monde de jeu n’est pas entièrement ouvert, les zones sont découpées via une carte du monde, et il suffit de cliquer pour se déplacer d’une zone à l’autre. Dans chaque zone, le Dragon radar nous permet de voir les points d’intérêts, les quêtes principales et secondaires, etc. Les zones ne sont pas très grandes, mais on peut quand même s’amuser à voler un peu partout. Certaines zones sont parfois bloquées et il faut attendre un certain niveau pour y accéder (par exemple une grotte sous-marine déblocable au niveau 20). En somme, il y a des aspects positifs et négatifs dans ce jeu.
En ce qui concerne les combats, le système de combat est bien pensé, avec l’accumulation d’énergie via le triangle, les coups spéciaux avec L1 + combinaison de touches, et l’assistance R1 + combinaison de touches. Les combats ne sont pas toujours en 1 contre 1 ou 1 contre X, il peut s’agir de combats 3v3 (mais on reste aux commandes de notre personnage principal), comme par exemple le combat Gohan / Piccolo / Krilin contre Nappa au début. Les combats sont très dynamiques, mais une fois que l’on a compris la méthodologie, ils deviennent un peu trop simples. Cependant, cela ne gâche pas le plaisir de jouer car ils sont amusants à cerner et il est satisfaisant d’arriver à contrer la logique de l’ennemi. Cela affecte bien sûr la rejouabilité du titre. Le jeu est assez long, comptez au moins 30 heures pour arriver à la fin.
Une de mes déceptions est cependant liées aux éléments annexes de l’histoire principale. Les quêtes secondaires sont peu intéressantes et consistent généralement à éliminer quelques robots ou à récolter 1 ou 2 objets dans la région, ce qui est dommage car le lore de Dragon Ball offre tellement plus que cela. Il y avait vraiment de quoi faire des choses plus intéressantes et plus stimulantes avec des personnages comme Franky, Pilaf, Dende, etc.
Dragon Ball Z : Kakarot – Parlons de la réalisation…
En résumé, Dragon Ball Z: Kakarot est un jeu qui présente des aspects excellents et d’autres moins bons. Du côté des aspects positifs, les combats et les animations sont incroyablement intenses, les attaques énergétiques sont impressionnantes à l’écran, et les cinématiques sont très bien réalisées. Cependant, certaines scènes manquent d’intensité et la censure est malvenue à certains moments. Le découpage des zones également est un point négatif, les chargements entre les zones sont assez longs. Les quêtes secondaires sont également décevantes, et il y a des mini-jeux dans la série qui mériteraient d’être plus approfondis et qui auraient pu être intégrés dans ces quêtes. Malgré ces points négatifs, il y a des bonnes idées dans ce jeu qui mériteraient d’être explorées davantage.
En conclusion, Dragon Ball Z: Kakarot est un jeu qui mérite un meilleur traitement général, car certains aspects de la réalisation sont bons, voire excellents, mais ils sont trop écrasés par une foule de détails qui peuvent vraiment frustrer le joueur. Cependant, pour les fans de la licence, le jeu reste sympa à jouer et suit la trame de l’histoire de Dragon Ball Z, mais il y a des améliorations à apporter. Il y a également de la matière pour des chapitres inédits venant des OAVs ou autres fillers de la série, et peut-être même un jeu consacré à l’histoire de l’enfance de Goku.
Dragon Ball Z Kakarot est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes boutiques au prix moyen de 50€