Rappel de l’histoire, rescapé de l’affrontement final entre la Justice League et les Chevaliers corrompus du Multivers Noir, le Batman Qui Rit rassemble depuis les éléments d’un plan machiavélique visant à s’emparer de notre dimension. Utilisant les pouvoirs du Multivers noir, il parvient à corrompre six héros de la Terre qu’il ne va pas tarder à opposer aux deux plus grands protecteurs du monde : Superman et Batman !

Le Batman qui rit : Les infectés – Au moins Batman rigole 

Le Batman Qui Rit est de retour après le Batman Métal et le premier tome du Batman Qui Rit dans une suite… Sans grande saveur ! Les dessins de David Marquez, le dessinateur d’Avengers ou Civil War II sont toujours aussi géniaux et le découpage quant à lui est taillé dans le marbre et donne un rythme indéniable aux planches, pour le coup rien à dire, l’aspect visuel et le travail graphique est impeccable !

Batman Métal, n’était déjà pour moi pas une réelle réussite avec un scénario alambiqué et tordu, et ce nouvel opus ne déroge pas trop à cette règle tant la relation entre Batman et Superman est vite expédiée, donc au final frustrant, mais le récit de manière générale et globale est bateau, basique, sans grande saveur !

Néanmoins, la très bonne initiative de la part d’Urban est d’avoir rajouté des one-shots consacrés justement aux infectés de l’univers DC pour voir comment ils ont été transformé, mais les récits ne se valent pas et hache l’histoire principale qui peine déjà à décoller.

Au final, un comics en demi-teinte, car d’un coté nous avons un travail impeccable de la part d’Urban avec un ouvrage de 312 pages incluant des one-shots et un prix plus que raisonnable de 28€ et des dessins qui flattent la rétine et de l’autre une histoire de multivers à laquelle je n’accroche pas, et qui est moi pour dispensable ! Pour la conclusion, commencer le run par Batman Métal et si vous rentrez les deux pieds dans l’univers du Batman Qui Rit, sachez que vous avez encore deux tomes pour prolonger votre plaisir !