Dans Don’t call it Mystery, ce ne sont pas les poings et la violence qui parlent, mais les gens. La réflexion, l’écoute, la rhétorique sont les seules armes de Totonô Kunô, le singulier “détective” que nous propose de suivre Yumi Tamura. Jeune, solitaire, sans aucun souci du regard d’autrui, sa franchise frôle l’impertinence. Il pourrait sembler hautain mais n’émet jamais de jugement, quelles que soient ses conclusions.
D’ailleurs, ce sont souvent les autres qui réclament son avis… Il est anti-conformiste, mais ne se définit pas comme tel. Il se moque bien des étiquettes et bon gré mal gré, élucide autant de crimes sordides que de petits conflits quotidiens, souvent révélateurs de la société japonaise.
La série compte 8 tomes en cours au Japon. Le premier tome sortira le 14 mai en France au prix de 7.95€ aux éditions Noeve Grafx.
Résumé : Un jour d’hiver bien gris, un de ces jours où la seule chose à faire, c’est un bon curry, la police débarque chez Totonô alors que celui-ci en est à émincer les oignons. Un crime a eu lieu dans le quartier et les inspecteurs ne trouvent rien de mieux à faire que de l’embarquer et de lui mettre sous les yeux une longue liste de preuves indubitables que le coupable, c’est lui. Ils vont vite apprendre à connaître Totonô, “le déchiffreur de mystères”, cet anti-héros au regard si doux.