Yuna Ichihara est une collégienne quelque peu triste puisque sa meilleure amie depuis son enfance, Sacchan, vient de déménager loin de chez elle. Il y a longtemps, Yuna s’était confiée à son amie sur l’amour qu’elle portait à un prince venu d’un livre sans que cette dernière en se moque d’elle. C’est en repensant à ce souvenir qu’elle croise dans la rue un jeune homme qui semble ressembler à ce fameux prince. Plus tard, près d’une gare, une jeune fille agrippe l’épaule de Yuna et lui demande un peu d’argent, ayant oublié son porte-feuille. En échange, l’inconnue lui donne un bracelet en gage pour le lendemain.
Après avoir longuement discuté, Yuna découvre rapidement que sa nouvelle voisine n’est autre que cette inconnue, Akari Yamamoto, et finissent toutes les deux par s’entendre bien que leurs caractères soient opposés, même en matière d’amour. En effet, cette dernière fait la rencontre de Kazuomi Inui, un ami de Yuna et tombe rapidement sous son charme. Quant à Yuna, tout s’écroule lorsqu’elle recroise « son prince » Rio chez Akari ! Comment vont se dérouler leurs années de lycée ?
Déjà le volume 11 de Love, Be Loved, Leave, Be Left, et pour ceux qui se poseraient la question, il s’agit d’un shojo avec des schémas classiques et agréables avec bien évidemment quelques rebondissements, l’histoire suit deux héroïnes Yuna et Akari qui se rencontrent dans le métro avant de réaliser qu’elles sont voisines… Et qui dit shojo, dit histoires d’amour et dans ce cas bien précis une vision et une approche complètement différentes.
Le dessin est toujours aussi délicat, très joli et la mise en scène riche en émotion, les sentiments et relations et étant toujours bien retranscrites, néanmoins l’histoire piétine et à tendance à s’ensiler, Kazuomi et Akari s’aiment, tout le monde le sait saufs eux il serait donc tant de passer au niveau supérieur de cette relation pour faire avancer l’histoire, et Ryôsuke en rival amoureux perd en crédibilité car tarde trop à prendre des initiatives…
Love, Be Loved, Leave, Be Left, est un bon manga et bien positionné dans sa catégorie shojo malgré quelques défauts, comme des décors trop vides alors que les expressions sont bien retranscrites et nous en sommes au volume 11 et il serait temps de conclure avant de lasser les lecteurs…
