Le manga Pinsaro Sniper ouvre une nouvelle collection nommée Daitan aux éditions Meian, revenons sur l’histoire atypique de ce manga pour adultes, le jour, Yuki Kaidô est une simple employée de bureau qui travaille dans une petite entreprise. Mais lorsque le soleil se couche, elle bascule vers le trafic de ses charmes, dans un « pink salon », une sorte de club un peu spécial…
Cette seconde fonction n’est en fait qu’une couverture pour son activité de tueuse à gages ! Surnommée Pinsaro Sniper, elle lutte à sa façon contre un monde corrompu par l’argent et l’ambition, armée de son fidèle fusil à lunette.
Connu au Japon pour son style de dessin très léché, Kôji Tabe se démarque ici de ces précédents ouvrages en faisant la part belle à une histoire noire et en faisant passer l’aspect sexy au second plan. Très manichéen au premier abord, Pinsaro Sniper propose au fil de ses trois tomes un récit dans lequel l’apparente lumière qui règne le jour et l’obscurité qui domine la nuit se mélangent sans cesse en d’innombrables nuances de gris.
Le mangaka Kôji Tabe, nous livre clairement un manga pour adultes avec des scènes de sexes sans complexes et une héroïne largement inspirée de Buichi Terasawa qui n’est autre que l’auteur de Space Adventures Cobra! Inspiration ou plagiat Kôji Tabe assume pleinement cet ressemblance dans une interview à la fin du manga sans jamais citer la source des traits de ses dessins…
Dès la première page de Pinsaro Sniper, une chose saute aux yeux la qualité incroyable des dessins, le coup de crayon, les formes et les nuances sont parfaites, nous sommes vraiment dans le haut de panier du manga.
Yuki Kaidô est donc l’héroïne de ce hantai, car Pinsaro Sniper et sans demi mesure un manga pour adultes ou public avertis. Yuki petite employée le jour devient la nuit tombée une tueuse à gages en ayant préalablement usé de ses charmes pour récupérer des contrats et nettoyer la ville des pires crapules et autres mafieux…
La lecture de Pinsaro Sniper est agréable, mais les chapitres se suivent et se ressemblent, car le schéma de ceux-ci reste toujours les mêmes sans pour autant explorer plus en profondeur la personnalité de Yuki, alors si dans la version originale Japonaise du manga ce sentiment n’était pas présent car un chapitre était publié dans le Weekly Manga Goraku de façon hebdomadaire, compilé en un volume le sentiment de redondance est plus présent !
Mais faisant abstraction de cette répétitivité dans ce premier volume, Pinsaro Sniper reste à découvrir en espérant plus de profondeur dans la trame scénaristique dans les deux prochains volumes et une conclusion à la hauteur de la qualité graphique ! Le volume 1 de Pinsaro Sniper est disponible dès maintenant aux éditions Meian au prix de 6.95€.