Le 5 février 2025, les éditions Glénat ont enrichi leur collection shōnen avec le premier tome de Tatari, une œuvre intrigante signée par le mangaka Watari.
Ce manga mêle habilement le surnaturel, le drame et l’action, offrant aux lecteurs une histoire captivante centrée sur un chat yōkai en quête de vengeance.

Un synopsis captivant
Dans l’ancienne capitale de Kyoto, Tatari était un puissant yōkai chat métamorphe qui semait la terreur. Après avoir été scellé pendant mille ans, il réapparaît sous la forme d’un simple chat errant. Il trouve refuge auprès de Takeru et de sa petite sœur Yuki, deux orphelins vivant dans la pauvreté. Malgré leurs conditions de vie difficiles, une profonde amitié naît entre eux et Tatari.
Cependant, la tragédie frappe lorsque Takeru est assassiné. Déterminé à venger son ami, Tatari utilise ses pouvoirs pour prendre l’apparence de Takeru et découvre que ce meurtre est lié à une sombre affaire de succession mafieuse.
Une narration riche en émotions
Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans un univers où le fantastique côtoie la réalité cruelle de la vie de Takeru et Yuki. Leur quotidien est décrit avec une sensibilité touchante, mettant en évidence leur résilience face aux épreuves. La transformation de Tatari en Takeru ajoute une dimension émotionnelle intense, explorant des thèmes tels que l’identité, la vengeance et la protection des êtres chers.
Des personnages attachants et complexes
Le personnage de Tatari est particulièrement fascinant. En tant que yōkai millénaire, il possède une sagesse et une puissance redoutables, mais son attachement à Takeru et Yuki révèle une facette plus humaine et empathique. La dualité entre sa nature de démon et son affection pour les humains est au cœur de l’intrigue. Yuki, malgré sa fragilité physique, fait preuve d’une force intérieure remarquable, ajoutant une profondeur supplémentaire à l’histoire.
Une esthétique soignée
Les illustrations de Watari sont d’une grande finesse, capturant avec précision les émotions des personnages et l’intensité des scènes d’action. Les décors, qu’ils soient urbains ou fantastiques, sont détaillés et immersifs, renforçant l’atmosphère unique du manga. Les scènes de combat sont dynamiques et bien orchestrées, témoignant d’une maîtrise artistique certaine.
Conclusion : un début prometteur
Ce premier tome de Tatari pose les bases d’une série prometteuse, mêlant habilement drame humain et éléments surnaturels. Les thèmes abordés, la profondeur des personnages et la qualité des illustrations en font une lecture incontournable pour les amateurs de mangas alliant émotion et action.
La suite de l’histoire s’annonce riche en rebondissements, et il sera intéressant de voir comment Tatari naviguera entre son désir de vengeance et sa quête de rédemption.
Le manga Tatari tome 1 aux éditions Glénat, est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 7.20€