Contrairement aux visions chaotiques habituelles, Les Promeneuses de l’apocalypse continue d’explorer un monde détruit à travers le prisme du calme et de la contemplation.
Ce tome 7 entraîne Yôko et Airi vers la base aérienne de Misawa, après l’apparition soudaine d’un avion de chasse dans le ciel de Nagaoka. Mais ici, l’urgence laisse place à l’observation : chaque étape devient une respiration, chaque paysage une invitation à ralentir.
🏍️ Le charme discret du voyage
Le parcours à travers le Tôhoku, avec des haltes à Yamagata, Sendai, Morioka et Akita, transforme ce volume en véritable road trip poétique. La moto devient un fil conducteur, un battement de cœur régulier dans un pays figé par le silence. Ce qui frappe, c’est la capacité du manga à créer de l’émotion sans cris, sans explosions, uniquement par l’atmosphère.
🤍 Yôko et Airi, douceur mécanique
Le duo fonctionne toujours aussi bien : Yôko, guidée par les souvenirs de sa sœur, avance avec une curiosité mêlée de mélancolie, tandis que Airi, l’androïde, apporte une présence rassurante et presque enfantine. Leur relation donne au récit une dimension profondément humaine, malgré le décor vidé de sa population.
🌸 Un tome apaisant et introspectif
Ce volume 7 confirme que ce manga n’est pas une œuvre de survie, mais une œuvre de résilience tranquille. Les mystères progressent lentement, notamment autour des visions de Yôko, mais l’essentiel reste cette sensation de bouffée d’air frais, rare dans le genre.
Un tome tout en silence, beauté et sérénité, qui continue de faire de cette série une parenthèse précieuse.
Le manga Les Promeneuses de l’apocalypse (Tome 7), est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 7.50€
