Harley Quinn & Birds of prey est écrit par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti et est dessiné par cette première. Ce comics contient les titres USHarley and the birds of prey #1-4.
Résumé : Depuis sa rupture avec le Joker, Harley Quinn s’est fait de nouveaux amis et a trouvé un foyer à Coney Island, bien loin de Gotham. Mais quand une occasion en or se présente, elle n’a d’autre choix que de retourner dans la ville de son ex, en espérant qu’il ne le découvre pas. C’est évidemment sous-estimer le Clown Prince du Crime qui a tôt fait d’envoyer tous ses sbires à ses trousses. Heureusement pour elle, Harley Quinn reçoit l’aide assez inattendue des… Birds of Prey !
Avis Comics – Harley Quinn & Birds of Prey
Le comics s’ouvre sur une séquence de rêve légèrement bizarre, où Harley et Poison Ivy, légèrement vêtus, traitent Superman comme un héros soumis. servant des shots kryptoniens, dans l’espoir de sauver son ami, Jimmy Olsen. Si ce rêve n’ajoute rien de significatif à l’intrigue, il faut reconnaitre que cette ouverte prête à sourire, et annonce dès les premières pages le contenu.
Mais avec un peu de patience, vous découvrirez qu’au milieu d’un surplus de violence et de sursexualisation, et de certains dialogues bien drôles, ce comics propose une histoire avec une certaine profondeur émotionnelle.
L’art de Conner, comme son travail sur sa célèbre série Harley Quinn, est amusant à regarder. Des couleurs vives et un style caricatural donnent à l’histoire l’impression d’être un épisode de la série animée éponyme de Harley. Lors d’un flashback, Harley se souvient de vacances tropicales avec Ivy. Ici, l’artiste coloriste Paul Mounts crée un cadre paradisiaque, avec des roses et des violets romantiques complimentant un soleil doré. Grâce à l’équipe artistique, cette scène complimente le lien passionné entre Ivy et Harley. Visuellement, c’est un délice pour les yeux !!
Mais pour être honnête, il est difficile d’ignorer le carnage et l’accent mis sur la sexualité. Les scènes de combat chaotiques de Conner montrent des planches en contradiction avec les visels colorés du comics, comme un homme de main tombant la tête la première sur une chauve-souris à pointes, Huntress tirant dans la tête avec son arbalète et Harley tirant à plusieurs reprises sur un homme dans la poitrine.
L’équipe artistique montre ces actes brutaux avec un minimum de discrétion. On voit la flèche sortir de la tête des hommes de main, les balles déchiqueter le corps d’un autre homme, et ainsi de suite. Sans oublier les fameuses éclaboussures de sang tout au long des combats pour maximiser le carnage. Des scènes comme celles-ci montrent bien pourquoi le comics est dans la collection DC Black Label.
De même, Conner dessine systématiquement Harley aussi sexuellement que possible. Harley en sous-vêtements à toute une scène où Huntress aide Harley à changer de costume, c’est violent et sexy ! Certaines des autres séries du Black Label de DC ont une excuse pour leur excès, par exemple Joker/Harley: Criminal Sanity présente un tueur en série, alors bien sûr, le comics est remplie de scènes de crime au style très graphiques. Ici, la sexualité exagérée et la violence ne sont pas peut-être pas nécessaires ?
Les fans de Amanda Conner et Jimmy Palmiotti apprécieront ce comics. Il capture le ton excentrique d’un personnage sans les limites. En d’autres termes, ils se sont déchaînés avec cette héroïne hors-norme, pour notre plus grand plaisir. Harley Quinn & Birds of Prey, c’est fun, drôle, décalé, violent et extrêmement bien dessiné !
Le comics Harley Quinn & les Birds of Prey est d’ores et déjà disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 16€
