Masaru passe les saisons à Kuroga, s’entraînant et affrontant les sbires de Faceless. Au printemps, il triomphe de son troisième adversaire, mais reste obsédé par sa propre faiblesse. Guy lui propose alors un défi ultime : traverser la redoutable Caverne de la Divinité, un test pour prouver sa maîtrise des pantins de Kuroga.
Avis manga – Karakuri Circus (tome 20)
Cette première moitié du 20e tome explore l’importante phase d’entraînement de Masaru. La Caverne de la Divinité, mystérieusement redoutée, lui réserve des épreuves classiques mais exigeantes. Masaru, armé de Captain Nemo, utilise intelligemment ses marionnettes pour surmonter les obstacles, démontrant sa détermination à protéger ses proches. Il fait équipe avec Renge, la jeune Ashihana qui cherche sa place à Kuroga, dévoilant peu à peu son passé tragique et son besoin d’affection. L’évolution émotionnelle de Renge sous l’influence positive de Masaru souligne encore une fois le talent de Fujita pour développer ses personnages.
La deuxième moitié du volume s’installe dans l’été, avec ses activités estivales et l’anticipation du festival. Les retrouvailles entre Masaru et le cirque Nakamachi sont reportées, masquant le retour transformé de Narumi. Fujita maintient un rythme captivant, évitant les clichés malgré quelques moments légèrement maladroits de fan-service et de dynamique « harem », peu représentatifs de l’essence de Karakuri Circus.
Le volume se conclut avec l’introduction de Silvestri, nouvel adversaire envoyé par Faceless, un maître de l’épée intrigant par ses questions sur les relations humaines et son potentiel de dangerosité.
L’engagement entre les protagonistes et ce nouvel ennemi promet un prochain volume plein de rebondissements. En résumé, malgré sa linéarité, ce tome offre une lecture fluide et enrichissante, où Fujita excelle dans le développement des personnages, en particulier avec Renge en tête d’affiche.
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