Suite à un acte brutal commis par Yûjirô, une profonde rancœur s’enracine désormais en Baki, animé d’une détermination sans faille à surpasser son propre père et à le vaincre. En quête de conseils auprès de l’associé paternel, le Capitaine Strydum, le jeune combattant opte pour un endurcissement au travers de batailles acharnées.
Ainsi, son cap est fixé vers Hokkaido. Dans les contrées sauvages de cette région, il devra se mesurer à cinq mercenaires, dont la puissance équivaut à celle de plusieurs centaines de soldats ordinaires. Parmi eux, se dévoile un combattant singulier, potentiellement de la trempe de l’Ogre : Gaia.
Toutefois, l’on aurait tort de penser que la phase du récit en flashback touche à sa fin. La conclusion du volume précédent a bien certes scellé la colère brûlante de Baki envers son père, justifiant ainsi son aspiration à le surpasser par tous les moyens pour s’élever davantage. Néanmoins, Keisuke Itagaki a décidé de nous conduire à une nouvelle étape de la progression du protagoniste, dévoilant ainsi les éléments ayant contribué à faire de lui le jeune homme puissant que nous avons découvert dans les premiers chapitres.
Avis manga – Baki The Grappler (tome 9)
À nouveau, le mangaka nous propulse au cœur de contrées sauvages. Néanmoins, cette fois-ci, le défi auquel doit faire face le protagoniste ne prend pas la forme d’une simple créature sauvage. Il se trouve face à cinq redoutables soldats, parmi lesquels l’un pourrait bien se démarquer par une puissance hors normes.
Cette nouvelle approche confère une intensité renouvelée à cet opus, en comparaison avec les volumes précédents. Bien que Baki entre rapidement en affrontement avec ces nouveaux adversaires, l’auteur maintient avec habileté un voile de mystère autour de l’identité de Gaia. À chaque révélation d’un nouvel adversaire, lecteur et protagoniste se questionnent : s’agit-il là de l’ennemi clé de ce tome ? Il faudra patienter jusqu’au prochain volume pour lever enfin le voile sur ce mystère, une astuce narrative judicieuse pour ménager la surprise au moment opportun.
En plus de cette énigme captivante, ce sont les combats qui offrent une fois encore une expérience riche en émotions. Cela devient presque une tradition dès qu’il est question d’évoquer les mérites de Baki The Grappler. Ainsi, Keisuke Itagaki déploie une fois de plus des affrontements visuellement ingénieux, captivant les lecteurs à travers une narration dynamique et les multiples trouvailles graphiques de l’artiste.
À ce stade, nous sommes familiers de l’esthétique singulière propre à l’auteur. Qu’elle suscite l’adhésion ou non, il est indéniable qu’elle rehausse toute la composition narrative, conférant à chaque affrontement une atmosphère distinctive, en dehors des caractéristiques propres aux combattants en action. Et tandis que l’artiste continue d’illustrer sa saga à ce jour, l’espoir demeure de voir les prochains volets de la saga Baki se dévoiler, offrant ainsi l’opportunité d’apprécier l’évolution du style de l’auteur au fil du temps.
Une fois de plus, Baki parvient à captiver en nous emmenant sur de nouvelles voies qui se révèlent tout aussi palpitantes. À chaque nouveau tome, le manga se renouvelle, approfondissant sa vision du récit centré sur les arts martiaux et préservant une créativité visuelle incontestable. Alors que le dixième tome de cette édition se profile, l’appétit du public pour cette série ne fait que grandir.
Le manga Baki The Grappler (Perfect Edition) est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 12.95€