Freeman se confronte seul à l’organisation terroriste des Crocs de l’Afrique, défendant ainsi les siens en tant que chef des 108 dragons, prêt à risquer sa vie dans cette bataille. Pourtant, ses adversaires ne manquent pas de stratagèmes pour tenter de l’anéantir…
Avis manga – Crying Freeman (tome 3)
La « Perfect Edition » de « Crying Freeman » fait son retour ce mois-ci chez Glénat avec son troisième tome. Celui-ci réunit les volumes 4, 5 et 6 du manga de Ryoichi Ikegami et Kazuo Koike, dans une présentation toujours aussi soignée et plaisante à découvrir.
Cette fois-ci, notre protagoniste doit affronter l’organisation terroriste des Crocs de l’Afrique, menée par la redoutable Bagnag, ainsi que le colosse Togoku Oshu, mesurant plus de 2 mètres. De plus, il fait la découverte d’un mystérieux sabre apparemment maudit, que sa femme emmène à Kowloon afin de rompre cette malédiction. Les événements s’enchaînent sans temps mort, mettant en lumière une pléthore de personnages, alliés ou ennemis.
Il est à noter que, bien que considéré comme une œuvre culte, « Crying Freeman » peut diviser les opinions, étant solidement ancré dans le passé. Certaines scènes peuvent être délicates, les stéréotypes abondent, et la narration peut parfois sembler décousue, passant brusquement d’une scène à une autre. L’histoire semble par moments manquer de cohérence, enchaînant les séquences violentes et les scènes érotiques avec quelques maladresses. Cette tendance est d’ailleurs plus marquée dans ce troisième tome.
Cependant, malgré ces réserves, la découverte de ce tome n’a pas manqué d’intérêt, notamment grâce à la présentation impeccable proposée par Glénat. Le grand format met en valeur les corps et les personnages lors des scènes d’action, et certains visages sont remarquablement bien dessinés et réalistes.
Ce troisième tome nous transporte à Kowloon, une cité fascinante remplie de mystères et de dangers. Ryoichi Ikegami se montre généreux tant dans les scènes d’action que dans la mise en valeur des décors détaillés. Notre héros et ses tatouages sont magnifiquement représentés, tout comme les personnages féminins, notamment Bagnag.
Cette édition « Perfect« , qui totalisera 5 tomes, ravira les fans et les collectionneurs, bien que les néophytes devraient également s’y intéresser, en connaissance de cause. Cependant, malgré sa beauté, ce troisième tome peut être considéré comme le moins captivant sur le plan narratif, même s’il apporte des éclaircissements sur la relation entre Yo et Emu.
Le manga Crying Freeman – Perfect Edition, est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 14.95€
