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Avis manga – Crying Freeman (tome 2)

Freeman occupe désormais la position de leader au sein de l’organisation mafieuse chinoise la plus importante, les 108 dragons. Dans cet univers où les liens familiaux sont rejetés, la démonstration de talent est cruciale pour s’affirmer et réussir à se faire une place.

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Avis manga – Crying Freeman (tome 2)

Dès les premières cases de « Crying Freeman« , on est transporté dans les années 80. C’était déjà le cas avec le premier tome de sa Perfect Edition, paru l’année précédente, et cela se confirme avec le tome 2 que nous avons entre les mains. Que ce soit au niveau des visuels, toujours aussi élégants, de la mise en scène, du découpage ou de la narration, le manga de Ryoichi Ikegami nous plonge dans un passé que nous chérissons particulièrement, un passé dans lequel nous avons grandi. Cependant, à la lecture de ce nouveau volume, nous avons parfois été désorientés par la rapidité des événements, un rythme moins commun de nos jours.

Après s’être débarrassés de leurs poursuivants de manière particulièrement stylée, Yo Hinomura et Emu rejoignent l’organisation des 108 dragons et font la connaissance de ses cadres, appelés les 10 planètes.

Les choses prennent rapidement une tournure chaotique quand l’un des cadres, un infiltré, tente d’assassiner Yo, qui a en plus changé d’identité. Cet incident marque le début d’une série de séquences riches en action, trahisons, guerres de clans et de pouvoir. Entre l’impressionnante Bai Yashan qui cherche à prendre le contrôle de l’organisation, la tueuse Kitché venue éliminer notre héros, et l’organisation « Les crocs de l’Afrique« , de nombreux personnages sont introduits, et l’intrigue devient une véritable montagne russe.

Les événements s’enchaînent rapidement, les morts s’accumulent, et avant même que l’on ait le temps de respirer, un nouvel arc narratif démarre, avec des ennemis toujours plus ingénieux. Ce deuxième tome est aussi dense que le premier, constituant un ouvrage imposant avec des pages en couleur d’une grande beauté.

Certaines illustrations en pleine page dégagent une élégance folle, offrant un véritable régal visuel. Les personnages, tout comme la relation entre Yo et Emu, gagnent en profondeur. Leur lien, ancré dans la peau de Yo, devient de plus en plus fort, ajoutant une dimension émotionnelle à l’histoire. Le tout est présenté de manière esthétique, avec la dose habituelle de violence et de sensualité, bien que le papier de l’ouvrage puisse sembler un peu fin.

Tout comme le premier tome, « Crying Freeman » est un titre incontournable, dans une belle édition. C’est un manga à découvrir ou redécouvrir, même si sa narration peut surprendre les lecteurs novices.

Le manga Crying Freeman – Perfect Edition, est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 14.95€

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