AccueilKi-oonAvis manga - DreaMaker (tome 2)

Avis manga – DreaMaker (tome 2)

Après avoir réussi à libérer Kiio de sa difficile situation familiale, « Papy, » également connu sous le nom de Créateur, décide d’emmener le jeune garçon avec lui jusqu’à la grande ville de Lugdunum. Il y a une réunion cruciale à la boutique-atelier d’Alya, une collègue de Papy.

avis manga

Cette réunion vise à discuter du retour d’une étrange maladie inquiétante, que l’on croyait éradiquée depuis longtemps. Pendant que la réunion se déroule, le vieil homme espère que Kiio pourra se distraire dans la boutique-atelier d’Alya, où une multitude d’objets captivants l’attend. Cependant, l’émerveillement de Kiio est rapidement perturbé, car il a le sentiment d’être observé par quelqu’un dont les intentions ne semblent pas amicales.

Avis manga – DreaMaker (tome 2)

La première partie de ce deuxième tome se concentre sur deux axes principaux. D’un côté, Kiio se trouve confronté à Swaan, l’apprenti d’Alya, qui voit d’un mauvais œil l’arrivée de Kiio dans l’atelier de sa bien-aimée maîtresse. Cela donne lieu à un duel de perception, dont les enjeux sont superficiels mais qui révèle des informations intéressantes sur le personnage de Swaan et les capacités de Kiio.

De l’autre côté, le Créateur, Alya et leurs compatriotes se questionnent sur le retour de la maladie des bosses et ce que cela pourrait signifier. Cela conduit à des révélations sur le passé, notamment la Bataille des Lumières, l’ennemi Yersinia, les miasmes (toxines) et les phantasmas (qui se forment dans l’esprit d’un individu), ainsi que la possibilité des mahrs de type ephialte.

Si vous trouvez que certains éléments de l’histoire sont un peu confus, vous n’êtes pas seul. Il est vrai que la narration peut parfois sembler déconcertante, notamment au début du tome, lorsqu’un flashback complexe évoque les débuts de la Bataille des Lumières et le conflit entre Yersinia et Sainte Marie. De plus, certains termes et concepts ne sont pas toujours clairement expliqués.

En dépit de ces difficultés, il y a des aspects captivants dans DreaMaker. Même si le style graphique peut sembler chaotique à certains moments, l’auteur Zilo offre une richesse visuelle, avec des découpages de cases originaux et des designs inventifs. On remarque aussi des clins d’œil à diverses références culturelles, comme Astérix, Johnny Hallyday et des mèmes populaires, même si leur pertinence n’est pas toujours évidente. Enfin, la dernière partie du tome est intense, avec des retrouvailles terrifiantes entre Kiio et sa famille, ainsi que des révélations sur la nature de Vivi, le petit animal que Kiio avait recueilli.

En fin de compte, ce deuxième tome de DreaMaker présente autant de points positifs que de lacunes. L’univers est prometteur, mais il serait bénéfique que Zilo clarifie sa narration pour mieux explorer ses idées.

Le tome 1 & 2 du manga DreaMaker sont disponibles dès maintenant dans toutes les bonnes librairies au prix de 7.95€

ARTICLES EN RELATIONS

LES ARTICLES À NE PAS RATER