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Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name : Une extension à la hauteur de nos attentes ?

La série Yakuza a connu une montée impressionnante de sa popularité ces deux dernières années. L’enthousiasme massif pour la saga garantit la régularité des sorties de nouveaux jeux. Néanmoins, Sega et Ryu Ga Gotoku Studio semblent éprouver des difficultés à accorder à Kazuma Kiryu, l’emblématique figure de proue de la série, le repos bien mérité qu’il mériterait. Dans le récent volet de la saga, « Yakuza Gaiden: Of the End – The Man Who Erased His Name« , Kazuma Kiryu est de retour sur le devant de la scène. Toutefois, la question se pose : cette extension était-elle vraiment nécessaire pour l’histoire de Kiryu ?

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name : Une extension à la hauteur de nos attentes ?

L’histoire de « The Man Who Erased His Name » est singulière. Kazuma Kiryu, toujours en vie, adopte une nouvelle identité sous le nom de code « Joryu ». Impliqué avec les Daidoji, un groupe d’agents secrets actifs dans des affaires clandestines au Japon, Kiryu se retrouve démasqué après un revers lors d’une mission à Sotenbori, quartier d’Osaka. Contraint de jongler entre le contrat conclu avec les Daidoji et son passé de yakuza, Kiryu se trouve confronté à des problèmes croissants. Des rumeurs inquiétantes circulent également concernant des problèmes émergents à des endroits clés comme Ijincho à Yokohama, annonçant peut-être la fin imminente des yakuza.

Intrigues nouvelles et développements contrastés

L’action principale se déroule principalement à Sotenbori, où Kiryu collabore avec Akame, une jeune femme qui, sous couvert d’aider les sans-abri, surveille les événements locaux via un réseau d’informations. Akame sert de liaison de Kiryu avec le Château, un établissement de divertissement dirigé par Homare Nishitani III, patriarche du clan Kijin, affilié à l’Alliance Omi. Engagé par cette dernière pour évincer Homare et récupérer le château, Kiryu se trouve impliqué dans une mission spéciale pour le compte d’un mystérieux client.

Système de combat solide, mais histoire en dent de scie

Cependant, l’intrigue de « Yakuza Gaiden: Of the End – The Man Who Erased His Name » s’avère moins captivante que ses prédécesseurs, notamment lorsqu’elle tente de combler les lacunes entre Yakuza 6 et Yakuza: Like a Dragon. Les premières parties impliquant les Daidoji manquent de consistance et représentent un fil narratif moins attrayant. Heureusement, bien que l’histoire soit relativement courte, le jeu élargit ses horizons en se concentrant davantage sur le conflit entre la famille Watase et le clan Kijin.

L’écriture reste fluctuante, avec un aspect un peu démodé autour de tout ce qui n’est pas central à l’intrigue principale. Kiryu peine continuellement (et échoue) à vendre son personnage de Joryu. Parmi les nouveaux venus, Akame et Tsuruno sont bien développés, mais certains personnages comme Shishido et Homare du clan Kijin semblent plutôt unidimensionnels, trop similaires dans leur personnalité. Cette niche est déjà occupée de manière bien plus intéressante par Majima !

Découvertes abondantes et contenu varié

Gaiden offre tout ce que l’on peut attendre d’un jeu Yakuza : une multitude d’intrigues, des personnages captivants et des rebondissements à profusion. Toutefois, l’histoire comporte des hauts et des bas. Lorsqu’elle est à son apogée, elle suscite des émotions intenses, pouvant même faire verser quelques larmes. Malgré une histoire principale correcte, elle ne brille pas autant que ses prédécesseurs, car de nombreux rebondissements semblent malheureusement prévisibles et les motivations des antagonistes manquent de profondeur. Même les sous-histoires sont inégales en termes de qualité, contrairement aux épisodes antérieurs où peu d’entre elles se démarquaient.

Toutes les sous-histoires sont liées au réseau Akame et permettent d’obtenir des points Akame, une monnaie utilisée pour acquérir des améliorations de combat ou des objets uniques. Ce système facilite la découverte des sous-histoires, mais ôte le côté imprévisible des rencontres aléatoires, ce qui diminue le plaisir de les découvrir. Diverses autres méthodes permettent de gagner des points Akame, que ce soit via des demandes d’aide ou en participant aux nombreuses activités du jeu.

Le farming n’est pas une contrainte dans « Yakuza Gaiden: Of the End – The Man Who Erased His Name« , les points Akame et l’argent étant abondants pour améliorer les compétences de Kiryu. Avec l’ajout du Colisée, les joueurs gagnent des sommes considérables d’argent, facilitant ainsi les améliorations des compétences et rendant les combats plutôt triviaux.

Le système de combat ramène la série à ses bases d’action, offrant à Kiryu la possibilité de switcher entre les styles Yakuza, un style percutant et agressif, et l’Agent, plus fluide dans ses mouvements. À mesure que Kiryu frappe ses ennemis, sa jauge de chaleur se remplit, permettant la libération de capacités dévastatrices et de coups de grâce.

Le jeu propose également un mode de chaleur extrême lorsque la jauge atteint un seuil spécifique, amplifiant la force des attaques et autorisant même la récupération d’objets pour terrasser les ennemis. Enfin, un compteur supplémentaire peut être déclenché si Kiryu esquive à la dernière seconde, annulant ainsi les dégâts massifs. Ces améliorations apportent une touche supplémentaire à un système de combat déjà solide et éprouvé.

Le panel de gadgets d’agent ajouté aux compétences de combat de Kiryu est satisfaisant à utiliser, même s’ils présentent quelques vulnérabilités. Certains de ces outils, comme les chaussures rapides ou le fil étourdissant, peuvent exposer Kiryu lors de leur utilisation, offrant une fenêtre d’attaque à l’ennemi. Malgré cela, tous les gadgets ont leur utilité et procurent un plaisir certain à les utiliser.

En conclusion, « Yakuza Gaiden: Of the End – The Man Who Erased His Name » apporte une perspective intrigante à l’univers étendu de la série. Toutefois, malgré ses éléments captivants tels que l’exploration des relations de Kiryu avec de nouveaux personnages et son implication dans des affaires clandestines, cette extension laisse un sentiment mitigé.

Bien qu’elle offre des rebondissements et des émotions intenses, l’histoire parvient moins à captiver que les précédentes. Des incohérences dans le développement des personnages et des sous-intrigues inégales viennent quelque peu entacher l’expérience globale. Malgré cela, le jeu demeure fidèle à la formule d’action de la série, offrant un système de combat solide et une pléthore d’activités secondaires pour les amateurs de la franchise.

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name, est disponible dès maintenant au prix moyen de 49.99€

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